Quelque soit la manière dont on éduque notre poilu, nous faisons pour lui des choix : De la durée des balades aux types d’environnement que nous lui proposons, la liberté d’aller ou non rencontrer des congénères, l’autonomie que nous lui laissons au quotidien, la possibilité de s’exprimer sans intervention de notre part, la manière dont on lui parle, dont on le félicite, dont on le « récompense » etc…

Tous ces éléments constituent un fil conducteur, un chemin que notre chien emprunte, qui le construit et qui déterminera quel individu il sera demain.

Derrière ces choix nous favorisons entre autres l’obéissance, l’autonomie, le contrôle, l’écoute, le lien, la liberté ou le renoncement. Des notions qui ne vont pour certaines pas bien ensemble.

La cohérence commence par là, par réfléchir en amont à la manière dont nous éduquerons notre poilu, et agir en conséquence.

Puis la cohérence se poursuit au quotidien :

– évitons d’être toujours sur son dos surtout si on a problème d’écoute,

–  évitons de l’énerver ou de l’exciter pour lui reprocher ensuite de ne pas être suffisamment calme,

–  laissons le rencontrer des copains pour ne pas ensuite dire de lui qu’il n’est pas sociable,

–  laissons lui la possibilité de faire connaissance avec les inconnus pour ne pas créer de la méfiance,

–  ne le laissons pas tout le temps dans le jardin aboyer sur tout ce qui passe surtout si nous voulons qu’il garde moins la maison,

–  ne le laissons pas foncer sur les autres chiens 1 fois sur 2 si nous voulons qu’il se présente mieux

Pour avancer, pour progresser, pour le guider, pour une meilleure compréhension mutuelle, pour un lien de meilleure qualité, encore une fois faisons preuve de davantage de cohérence, nous en manquons bien trop souvent.